PAUSE

Chers lecteurs, collègues enseignants, anciens élèves et autres curieux, après un peu moins d'une vingtaine d'années dans l'enseignement dont une bonne dizaine consacrée l'écriture quotidienne de ce blog, j'ai décidé de faire une pause afin d'exercer d'autres fonctions. Vous pourrez toujours consulter mes archives et ainsi découvrir le travail de mes élèves. Bonne lecture, Jean-Christophe DA VEIGA

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mardi 18 avril 2017

Histoire de l'Art // 1CV

Cours // 7 / Le Rococo
  • Travail du jour : Lecture de documents, prise de notes. 
  • Durée : 3h — Séance n°2 { 6h 
  • Absent : Aucun        Retard : JIN (1h), Rousset et Chamontin (10 min).
3- Les principaux artistes
Antoine Watteau (1684-1721) est l’un des représentants majeurs de la peinture des fêtes galantes. Son œuvre dépeint un paradis terrestre verdoyant débarrassé des vicissitudes du quotidien. Il s’attache à exalter les plaisirs et les mondanités des puissants. Avant d’être peintre, Watteau fait son apprentissage chez un décorateur de théâtre ce qui peut justifier de son intérêt ensuite pour la représentation de personnages en costume ou des courtisans dansant ou récitant des poèmes (Réf. Portrait de Gilles).

François Boucher (1703-1770), premier peintre du roi, exprime l’esprit rococo par des tableaux érotiques très prisés. Il est le spécialiste de la peinture d’aventures amoureuses et frivole (réf. Odalisque blonde). Ses compositions mouvementées, ses couleurs vives sont héritées de l’art baroque mais Boucher a aussi le gout pour l’ailleurs, dit l’exotisme.

Jean-Honoré de Fragonard (1732-1806), élève de Boucher, est d’abord un peintre d’histoire et de paysage. Il se spécialise ensuite dans le genre Libertin (réf. Les Hasards heureux de l’escarpolette). Fragonard s’intéresse à la traduction des sentiments amoureux. Sa touche est légère et les couleurs lumineuses. Et contrairement à Boucher, ses thématique s'affranchissent du prétexte mythologique. Son œuvre novatrice sera énormément appréciée, copiée et diffusé sous forme de gravures (réf. Le Verrou).


Parallèlement aux fastes de la vie courtisane de Versailles, la grande bourgeoisie de Paris et des grandes villes de province cherche aussi à consacrer son image. L’art du portrait se développe. Le public bourgeois affectionne aussi les natures mortes et les scènes de genre (ref. Jean-Baptiste Chardin). Par ailleurs, une nouvelle technique apparaît : le pastel. Elle permet un rendu doux et vaporeux (Quentin de La Tour).